Un credo et un seul : l’identité visuelle doit faire plus que ce qu’on attend d’elle. Elle doit dépasser son intention première, celle d’apporter un habillage visuel reconnaissable et engageant à la marque. Pourquoi ? Parce qu’elle doit véritablement participer à en dire quelque chose et à la porter.
Pour atteindre cet objectif, plus ambitieux mais au combien plus efficace, l’agence dispose d’un allié à ne pas négliger : la stratégie de marque. C’est en tenant compte des objectifs et des scénarios tactiques qu’elle décline que l’identité visuelle pourra en devenir un moteur.
Comme un prisme visuel
Un prisme qui donnerait accès à l’expression de la marque, à ses valeurs, à sa vision sur le long terme : l’identité visuelle renseigne sans aucun mot le positionnement de la marque. Ce brin d’ADN est d’abord un ensemble d’intentions et de messages, avant de se faire logo, couleurs, iconographie ou encore picto.
Dessine-moi un logo
Conçue comme un ensemble cohérent, l’identité visuelle est une réponse graphique qui décline les modes d’expression visuels de la marque et ne se cantonne pas à son excellence monsieur le logo !
Le créatif engage le jeu sur un terrain vaste : charge à lui de le baliser stratégiquement et d’y apporter la charge émotionnelle et le plaisir visuel qu’on en attend. Le bon graphiste se reconnaît à son double talent : son beau a aussi de la portée !
L’identité visuelle des marques territoires
L’identité de marque, dans sa dimension visuelle, est capitale pour les territoires. Eux qui ont l’enjeu de l’attraction vers leurs sols et de la valorisation de leurs différences qui, à la différence des marques classiques ne sont pas toujours choisies mais peuvent s’imposer d’elles-mêmes (une géographie par exemple, un climat), ont des enjeux complexes. Un test simple : si la communication fait trop “communication de territoire”, c’est qu’elle loupe le coche. L’identité visuelle réussie pour un territoire est sans nul doute celle qui s’émancipe de ses clichés pour toucher.
Derrière l’identité visuelle : veille, veille et veille
Le public absorbe une quantité remarquable d’images. Elles viennent de tous les pays et de tous les domaines, et il ne s’agit pas uniquement d’images de marques. Le design, l’architecture, l’art, l’ingénierie ou même le monde médical : l’image est partout et façonne nos repères visuels et notionnels en tout instant. Cette dimension, il est essentiel de l’inclure dans le processus de création, en amont. Il en va de la maîtrise des codes d’une époque, de la connaissance des territoires visuels et de l’anticipation correcte de ce qu’ils seront demain. Alors comment se fait cette « absorption » ? Elle passe par la veille. Chance, l’activité a un autre bénéfice de taille : elle nourrit aussi la création !